Beaucoup de parents pourraient aider leurs enfants dans leur travail personnel.
Ils ont fait des études, parfois longues et même en rapport avec la matière posant des difficultés à l’étudiant.
Mais le soutien scolaire ne se résume pas à un ensemble de compétences, c’est un domaine d’échange entre deux personnes où la relation a une réelle importance.
Une mauvaise transmission lors du cours du soir
Nous nous rendons compte facilement que la relation parent/enfant n’est pas la même que celle enseignant /élève.
En prenant du recul, le premier lien est rempli d’affection influençant inconsciemment l’enseignement.
Sans s’en rendre compte, le père ou la mère voudrait que son enfant comprenne plus vite que les autres.
L’attente de cette performance va le pousser à s’impatienter plus rapidement.
Un manque d’implication pour recevoir l’aide aux devoirs
De son côté, l’adolescent est en pleine construction personnelle.
Il apprend à se libérer des schémas éducatifs pour s’en créer d’autres, suivant son environnement et ses aspirations.
Il est donc difficile que le soutien scolaire soit effectué par ses parents.
Un cours particulier non transmis par un pédagogue
Dans l’esprit de l’étudiant, le parent a un rôle éducatif et non pédagogique.
De plus, le géniteur va transmettre avec son propre vocabulaire et le raisonnement appris à son époque.
La transmission ne se fait donc pas toujours en lien avec la pédagogie actuelle.
En conclusion
Nous pouvons constater que l’aide apportée par un père ou une mère conduit à des situations de crispations, voir de conflits.
Sans compter, que l’adulte rentre souvent fatigué d’une journée de travail, ce qui constitue une contrainte supplémentaire qui n’est pas négligeable.